FRED TANT QUE CELA ADHERE JE GRIMPE

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vendredi 31 janvier 2020

ALERTE HIVER EN SAVOIE

ALERTE: HIVER EN SAVOIE, le plus beau pays du monde.




jeudi 30 janvier 2020

Alerte : le hacking de voiture à portée de tous

Alerte : le hacking de voiture à portée de tous


Le hacker Gaël Musquet nous a montré comment, avec très peu de moyens, il est possible de faire stopper n’importe quel véhicule à distance ou d'ajouter la conduite autonome à une voiture dotée d’options d’assistances.

 Reportage.
À Lille, se tient actuellement le Forum International de la Cybersécurité. Cette grande messe de la cybersécurité rassemble les grands noms et les petits acteurs du secteur pour le grand public, les pros, les services cyber de l'armée ou du ministère de l'Intérieur. C'est également un repaire à hackers. EDM a pu rencontrer l'un d'eux, Gael Musquet, un hacker « citoyen » membre du collectif Yes You Hack. Cette plateforme met en relation des entreprises ou des institutions et des hackers, afin que ces derniers cherchent et identifient les failles de sécurité de leurs produits.
Sur son stand, Gaël Musquet démontre, parfois devant les yeux ébahis des membres de l'ANSSI ou de la gendarmerie, que n'importe quelle voiture de série peut être piratée. « Je vais vous montrer comment arrêter n'importe quel véhicule à distance avec un simple émetteur-récepteur que l'on trouve sur les valves de pneus de la plupart des voitures depuis 2012 », annonce-t-il après avoir expliqué comment voler une voiture en piratant la clé de contact de son propriétaire à son insu.
Le principe est simple, avec une antenne, d'une portée suffisamment importante, et d'un ordinateur doté d'un logiciel libre, il suffit de collecter les données que chaque valve transmet par ondes radio à l'ordinateur de bord. La démonstration est impressionnante puisque l'ensemble des numéros de série des valves de pneus des véhicules qui passent à proximité s'affiche en temps réel. À titre d'exemple, le hacker en donne une illustration convaincante : « Admettons que j'ai identifié le numéro de série des valves de la voiture du Ministre qui vient faire son tour au FIC. Dès qu'il en sort et reprend la route, avec mon antenne, je peux envoyer à distance une fausse information à l'ordinateur de bord du véhicule. Le tableau de bord va, par exemple, afficher une alerte de basse pression ou de surchauffe des pneus. Le chauffeur ne prendra pas de risque et stoppera la voiture. Je vous laisse imaginer les possibilités... ».

Des logiciels libres et un peu de matériel

Mieux encore, ce féru des ondes montre comment il a transformé une Toyota HRV hybride équipée de nombreuses assistances à la conduite, en voiture autonome simplement en connectant son smartphone à l'ordinateur de bord. Ce procédé pourrait fonctionner avec n'importe quelle auto dotée du même niveau d'assistance. Il suffit de quelques centaines d'euros d'équipements, dont une prise compatible avec celle du véhicule, de logiciels libres et d'un PC animé de Linux. Une fois connecté à la prise diagnostic du véhicule, Linux va considérer l'auto comme un simple périphérique. Il s'agit ensuite de décoder les flux de données et d'utiliser des bibliothèques, elles aussi en open source, pour faire le reste.
Ensuite, c'est avec le logiciel libre OpenPilot que le mobile vient exploiter tous les capteurs du véhicule pour donner des instructions grâce aux données de géolocalisation et un autre logiciel libre, Open Street Map. Ainsi, c'est l'assistance au stationnement qui permet d'ajuster la position du volant. Pour le frein, l'accélérateur, les assistances sont aussi détournées de leurs fonctions initiales. Selon le hacker, l'auto pourrait s'arrêter toute seule au feu grâce aux données d'Open Street Map.

Aider à renforcer la sécurité des automobiles

C'est de cette façon qu'en 2019, le hacker a parcouru 10.000 km sans toucher au volant de la Toyota HRV présentée sur le stand. « C'est tout à fait illégal », rappelle Gaël Musquet, mais cela vient prouver, hormis chez Tesla qui fait tester les vulnérabilités de ses modèles par des hackers, que les problématiques de cybersécurité ne sont pas prises en compte par la majorité des constructeurs et équipementiers automobiles.
« Imaginez le résultat si quelqu'un de malveillant va un peu plus loin. Ce n'est pas de la science-fiction ; en modifiant un peu tout ça, je peux faire piloter la voiture via une manette de jeux par mon fils de 12 ans ». Par ce type d'action, le hacker souhaite que les constructeurs et notamment, les Français, s'alignent sur l'exemple de Tesla et se mettent à collaborer avec des hackers pour améliorer la sécurité des véhicules. Pour le moment, ils semblent rester sourds à ses sollicitations.

mercredi 29 janvier 2020

Alerte : symptômes causés par le coronavirus chinois

Alerte : symptômes causés par le coronavirus chinois


L'Echo des Montagnes a été le premier au monde à vous alerter contre ce virus.

Symptômes et diagnostic du coronavirus de Chine : ce qu'il faut savoir

Vendredi 24 janvier 2020, les deux premières études scientifiques décrivant les symptômes d’une quarantaine de patients infectés par le coronavirus de Chine sont parues. Elles font état des symptômes les plus courants mais aussi des complications liées au virus chinois.

Au 27 janvier 2020, l'épidémie provoquée par le coronavirus de Wuhan ne cesse de s'étendre. Il a infecté 2.794 personnes dans 15 pays, dont la France. Parmi les personnes prises en charge dans les hôpitaux, 80 sont mortes. Pour la première fois depuis le début de l'épidémie, des scientifiques chinois ont décrit précisément les symptômes cliniques pour 41 patients dans une publication parue dans la revue médicale The Lancet. Mais quels sont les symptômes annonciateurs de l'infection ?

Fièvre et toux, les symptômes les plus communs causés par le coronavirus de Wuhan

Les 41 patients examinés dans cette étude ont été admis à l'hôpital avec des symptômes plutôt fréquents des maladies respiratoires, c'est-à-dire une fièvre supérieure à 38,1 °C (98 % des patients), des quintes de toux (76 % des patients) et enfin une grande fatigue ou une myalgie (44 % des patients). Si les symptômes ressemblent grandement à ceux du SRAS2019-nCoV provoque des diarrhées que dans des rares cas : 3 % des patients contre 20-25 % pour l'agent étiologique du SRAS. La dyspnée (55 % des patients) apparaît après huit jours et constitue la première complication sévère de la maladie
La grande majorité des patients (73 %) sont des hommes adultes. Aucun enfant ou adolescent n'a été examiné dans le cadre de cette étude. L'âge médian des patients est 49 ans et 66 % d'entre eux fréquentaient le marché de la mer de Wuhan, fermé depuis le 1er janvier.
Lors de leur prise en charge à l'hôpital, les patients ont passé un scanner thoracique (précisément un CAT-scan). Dans tous les cas, les images montrent des poumons anormaux. Pour les plus graves, les médecins ont observé des nodules bilatéraux ainsi que des zones où le tissu pulmonaire est comprimé par la présence de liquide.
Pour attester de la présence de 2019-nCoV dans l'organisme des patients, les médecins ont effectué plusieurs examens.

Diagnostic de l’infection par le coronavirus de Wuhan

Pour savoir si tout cela était bien lié à la présence du coronavirus, les scientifiques ont recherché la présence de son génome, à savoir un ARN simple-brin de polarité positive, dans le plasma des patients par RT-PCR. Le génome viral a été identifié dans 15 % des patients examinés. Néanmoins, ils n'ont pas recherché de particules virales infectieuses dans le sang, ce test n'est donc pas une virémie.
Une deuxième étude analyse plus finement les effets du virus sur les cellules épithéliales de la muqueuse respiratoire in vitro. Le virus a été isolé à partir des échantillons de lavage broncho-alvéolaire pour ensuite infecter des cellules épithéliales en culture.
Les effets cytopathiques apparaissent 96 heures après l'infection par le coronavirus de Wuhan. Les cellules épithéliales infectées démontrent une fréquence plus basse des battements de leurs cils. Ces cellules épithéliales assurent la protection de la muqueuse respiratoire notamment en évacuant le mucus infecté lors de la toux. Dans de nombreuses maladies respiratoires, et lors d'une infection par le coronavirus de Chine, l'épuration du mucus par les voies aériennes est perturbée par la diminution de l'activité ciliaire des cellules. 
Les études présentées ici ne sont qu'un premier aperçu de la physiopathologie de la pneumopathie due à 2019-nCoV. Les 41 cas étudiés ne suffisent pas pour comprendre tous les paramètres de cette nouvelle maladie. Parmi eux, six sont morts après leur hospitalisation, faisant du coronavirus de Wuhan une menace sérieuse.