SAINTE CORONA
ANZU, ville du Nord de l'Italie (où se situe le foyer du coronavirus en Europe), recèle depuis le IXème siècle les reliques de... Sainte CORONA ! * Cette jeune femme de 16 ans, mariée à un soldat romain, assista au martyr de SAINT VICTOR, soldat romain converti au Christianisme. VICTOR fut traduit devant un juge nommé Sébastien. Celui-ci, qui éprouvait une farouche haine envers les Chrétiens, décida de faire un exemple et soumis VICTOR à d'horribles supplices.
VICTOR fut attaché à une colonne et flagellé jusqu'à ce que sa peau fut réduite en lambeaux. Ensuite, ses bourreaux lui arrachèrent les yeux. VICTOR resta fidèle au CHRIST malgré ses terribles tourments.
CORONA était mariée à un des soldats et chrétienne à l'insu de son époux. Elle décida de venir en aide au malheureux martyr : elle confessa devant tous sa foi en Jésus-Christ, s'agenouilla, se mit à prier pour VICTOR et l'accompagna durant son supplice.
Arrêtée très rapidement, elle fut amenée devant Sébastien qui ne supportait pas que son autorité fut ainsi publiquement désavouée par une femme. Emprisonnée, torturée, il ordonna qu'elle fut attachée au sommet de deux palmiers rabattus au sol. A son signal, on coupa les cordes qui liaient les arbres. La force avec laquelle ceux-ci se redressèrent fut telle que la malheureuse CORONA en fut toute démembrée. Le cruel Sébastien ordonna alors que VICTOR fut décapité.
VICTOR et CORONA furent déclarés « saints » bien avant que les procès de canonisation n'entrent officiellement en vigueur dans l'Eglise. Pour rappel, le premier Saint canonisé par un Pape, fut ULRICH, Evêque d'Augsburg mort en 973. Il a été canonisé par le Pape JEAN XV au Concile de LATRAN en 993. La canonisation est devenue la règle générale de l'Eglise sous le Pontificat de GREGOIRE IX (1227-1241).
Le plus fort, c'est que cette jeune martyre de Syrie, fêtée le 14 Mai (morte en 170), est invoquée
contre ...les épidémies !
« Sainte CORONA, préservez-nous du coronavirus et du plus abominable de tous les virus : celui du péché ! »
voir site « ANZU, Italie », Monastère Saint Victor et Sainte Corona à Anzu.
MONASTERO DELL’ASSUNTA INCORONATA
MONASTERO DELL’ASSUNTA INCORONATA
MONTE CORONA
La sainte montagne de Monte Corona, au cœur des collines de l’Ombrie, à 30 km d’Assise, porte des traces d’une présence érémitique très ancienne. Saint Romuald établit au pied de la montagne un modeste ermitage entre 990 et 992. En 1530 est bâti un vaste monastère au sommet de la montagne, entouré d’un mur de clôture, d’où le nom Corona. Les moines camaldules y demeurent jusqu’en 1861, lorsqu’ils sont chassés par les lois confisquant les biens ecclésiastiques.
Tombé à l’abandon pendant plus d’un siècle, ce monastère qui abrite une tradition de sainteté — on y compte deux bienheureux — est rendu à la vie monastique en 1981 lorsque, par les voies de la Providence, notre Famille monastique s’y établit, dans la grâce de résider non loin de Rome. C’est d’abord une communauté de moniales de Bethléem qui redonne vie à ce monastère en ruines et commence de le relever. À partir de 1990, elles sont relayées par une communauté de moines. Une aide de l’État, accordée à la suite des tremblements de terre de 1997, permet d’avancer la restauration de ce haut lieu consacré à la prière solitaire et fraternelle.
Tombé à l’abandon pendant plus d’un siècle, ce monastère qui abrite une tradition de sainteté — on y compte deux bienheureux — est rendu à la vie monastique en 1981 lorsque, par les voies de la Providence, notre Famille monastique s’y établit, dans la grâce de résider non loin de Rome. C’est d’abord une communauté de moniales de Bethléem qui redonne vie à ce monastère en ruines et commence de le relever. À partir de 1990, elles sont relayées par une communauté de moines. Une aide de l’État, accordée à la suite des tremblements de terre de 1997, permet d’avancer la restauration de ce haut lieu consacré à la prière solitaire et fraternelle.