HISTOIRE DE MASQUE
Vive les sans masques, car ils ont raison!
Voici une autre histoire intéressante sur le plan juridique.
Le président de la "Polynésie Française", Mr RENÉ HOFFER n'arrive pas à se faire verbaliser.
Lisez et écoutez son histoire, bourré d'injustice à la française!
A l'ouverture le 3 août 2020, je me présente à la guérite pour entrer au palais de justice à Papeete.
Sans le port du masque, les vigiles m'interdisent d'entrer.
Je demande à ce que le vigile appelle les policiers pour qu'on me verbalise, mais je ne mettrai pas de masque puisque la sanction de ne pas mettre de masque est la verbalisation EN CAS d’INFRACTION. CQFD.
Refus du vigile et donc je me mets en retrait pour laisser les autres personnes entrer.
La prochaine personne est un vieux monsieur chinois-français. Sans masque.
La vigile lui en donne un et lui présente un cahier pour y écrire son nom avec sa signature.
Vu donc que quelqu'un de non masqué également, a pu rentrer, devant ce précédent, c'est le cas de le dire, je me remets de nouveau dans la file pour rentrer comme lui a pu le faire et juste après lui puisqu'il n'y avait personne d'autre dans la file.
Et là, oh surprise, la vigile me donne un masque genre filtre à café ou slip d’hôpital (photos), dans son emballage transparent et me demande, à l'instar de mon prédécesseur, de marquer mon nom et signer, ce que j'ai fait donc sur la deuxième ligne de la page, avec bien sûr mention de ma qualité de président de "la Polynésie française".
Et je rentre dans l'enceinte du palais de justice avec le masque dans la pochette de ma chemise.
Je patiente dans le hall ouvert à tous vent au premier étage du tribunal et fais des selfies, notamment avec le panneau de distanciation d'un mètre affiché sur les murs. (photos) Je sifflote et chantonne comme à mon habitude quand il m'arrive de constater des situations plus ridicules que risibles, plus administratives que censées ou plus drôles que drôles ou que je suis tout simplement heureux, c’est à dire en permanence. Je suis seul dans le hall et donc je respecte aussi bête que disciplinièrement toute distanciation telle qu'affichée, et pour cause ; et même s'il n'y avait rien eu d'affiché puisque j'étais seul avec moi-même.
Après quelques minutes, le vigile vient me dire le plus civilement du monde "C'est en bas le délibéré, Monsieur, porte R3 ». Je le remercie et je vaque tranquillement vers le bureau R3 où est marqué sur une affichette sur la porte que le port du masque est obligatoire pour y rentrer, ce que je n’allais pas faire au vu de la consigne, attendant donc l'arrivée de mon avocat, masqué, pour qu'il récupère le délibéré n° 20-124 portant sur le refus de la Caisse de Prévoyance Sociale (CPS) de respecter les préceptes de l'arrêté n° 370 CM du 1er avril 2020 et donc savoir si j'aurais obtenu gain de cause - et donc que la CPS aura dû se conformer à la légistruturation covidale -; ou pas, puisqu'en matière de "justice" ce n'est pas celui qui a raison qui gagne en général, mais celui qui connaît le juge selon le sketch-réalité de Coluche. (Evidemment que j’apprendrai par la suite que ce n’est pas moi qui auras triomphé à ce stade !)
Jusque-là tout va bien et même très bien puisque j'ai trouvé fort aimable de la part du vigile de se déplacer pour me donner son information. Et le tribunal commence petit à petit à s'animer.
Attendant l'heure selon la formule consacrée, je continue à siffloter, chantonner l'air lancinant de Vicky Leandros - Après toi (Eurovision 1972)-, et rire en moi-même de voir quelque matador/matamor du barreau arriver, tous avec une bavette sur le museau.
Accalmie de courte durée car voici le vigile qui se repointe "Monsieur, vous mettez le masque là (que j'avais toujours dans ma pochette de chemise), vous l'avez !"
"SI je rentre" !
"Non, non ; alors on va pas, on va pas parlementer comme ça"
"Regarde , - je lui montre l'affichette sur la distanciation dans le hall -".
« Non non Monsieur, j'appelle tout de suite... » et je lui dis, sachant d’avance quelle va être sa menace : "Oui, s'il te plaît", après ma demande initiale d'être verbalisé SI j'étais en infraction.
Mais de « j’appelle tout de suite » (les policiers nationaux), il est passé à "je vous emmène tout de suite."
"Tu me touches là, vas à plus d'un mètre, tu es à moins d'un mètre" lui ai-je rappelé en pointant l’affichette dans le hall. Et il porte sa main gantée de caoutchouc vert sur moi pour vouloir me pousser vers l'extérieur du hall ouvert.
"Vous faites chier le monde, c'est tout ce que vous faites"/"Mais non"/"Si, vous faites chier le monde". Et il essaye de me pousser. Je ne bouge pas bien sûr. (...)"
Voici la vidéo:https://youtu.be/7_3XuUuXfjQ